Le 31 juillet 2020, c’est le vendredi, cela fait exactement 15 ans jour pour jour depuis qu’il a été assassiné à Bukavu l’activiste des droits humains Pascal Kabungulu Kibembi.
Les membres de sa famille dénoncent le fait que des efforts n’ont pas été fournis par le pouvoir afin que les auteurs soient bien identifiés et qu’ils soient punis conformément à la loi.
Ils s’étonnent aussi de constater que la justice n’a pas bien joué son travail dans cette affaire.
Plusieurs organisations de défense des droits humains continuent de réclamer des enquêtes approfondies sans fantaisie afin que les auteurs soient bien identifiés et qu’ils subissent la rigueur de la loi.
Pour la journée de vendredi 31 juillet 2020, la famille programme une descente au cimetière de la Brasserie avec une messe qui sera organisée dans une église locale de la ville.
Vous allez vous rappeler que Pascal Kabungulu Kibembi a été assassiné chez lui à la maison sur avenue Kibombo en commune d’Ibanda le 31 juillet 2005.
Pascal Kabungulu était le Secrétaire Général de Héritiers de la Justice, une organisation des droits de l’homme très active en République Démocratique du Congo.
Il était également le vice-président d’une organisation régionale, la Ligue des Droits de l’Homme dans la Région des Grands Lacs LDGL en sigle.
Pascal Kabungulu a été assassiné à son domicile à Bukavu, dans l’Est du Congo, dans la nuit du 30 au 31 juillet. Trois hommes armés en uniformes sont entrés dans sa maison, l’ont traîné hors de sa chambre et l’ont exécuté de sang froid devant les membres de sa famille.
Ces derniers ont indiqué que, juste avant de l’abattre, les agresseurs lui ont dit : « On t’a cherché et aujourd’hui c’est le jour de ta mort ». Les hommes ont volé l’ordinateur portable de Pascal Kabungulu, un téléviseur et un magnétophone.
Dès lors, la famille continue de réclamer justice.
Anselme KANGETA