La société civile noyau de Bagira dénonce les conflits fonciers signalés dans cette partie de la ville de Bukavu dans la province du Sud-Kivu.
Il s’observe l’accaparement des espaces publics et privés suite à l’instrumentalisation soit des instances judiciaires, soit des services techniques fonciers ou encore des officiers militaires et policiers.
Dans un document rendu public et signé par le président de la société civile de Bagira Gentil Kulimushi, cette structure citoyenne dénonce l’influence de certaines autorités politico administrative et des opérateurs économiques qui s’impliquent dans des dossiers fonciers à Bagira.
Il donne l’exemple de plus de dix espaces publics et privés qui sont sous menace de spoliation dans la commune de Bagira.
C’est le cas de la concession de l’Institut de Bagira, la route allant de la société Bralima jusqu’à Mushekere et l’espace terrain de Football Papa Dibala au quartier Nyakavogo.
Gentil Kulimushi regrette également le fait que des espaces publics comme l’abattoir de Bagira et les domaines publics de la mairie Salongo I au quartier Cikera ainsi que le camp Jules Moke et le cimetière KM4 soient en voie de disparition au vu et au su des autorités.
Face à ce tableau, la société civile de Bagira sollicite l’implication du nouveau ministre provincial des affaires foncières pour trouver des réponses à cette problématique.
Rappelons que la société civile sous noyau de Bagira dénonce depuis un temps la spoliation de plusieurs espaces dans cette partie de Bukavu.
C’est ainsi que des marches pacifiques ont été organisées dans l’objectif de lutter contre la spoliation décriée dans la concession de l’institut de Bagira dans commune qui porte le même nom.