L’évolution des travaux de réhabilitation de la voirie urbaine notamment sur avenue Patrice Emery Lumumba dans la ville de Bukavu inquiète plusieurs usagers conducteurs des véhicules de transport en commun, des piétons et même les tenanciers des magasins sur cet axe routier.
Selon le constat fait par la Rédaction de Radio Maendeleo, ces travaux exécutés en même temps dans le cadre des travaux d’urgence de 100 jours du chef de l’Etat et sous financement du gouvernement provincial évoluent à pas de torture et ne rassurent pas plus d’un observateur.
En effet, le constat fait état des travaux effectués à compte goute. Sur l’axe allant du rond-point Munzihirwa à Nyawera jusqu’à la place Mulamba par exemple, l’asphalte a été posée mais les caniveaux, les avaloirs et les trottoirs restent toujours dans un état déplorable.
Il faut pourtant noter que les ingénieurs de la société qui exécute les travaux ont déjà abandonné cet axe routier comme si tout était déjà fini. Suite aux avaloirs non entretenus, la vie des piétons est en danger et suite au non entretien des trottoirs, les piétons se disputent la chaussée avec les conducteurs des véhicules.
Sur l’axe allant du rond-point Munzihirhwa jusqu’au Feu Rouge, les travaux s’effectuent à peine. Lancés depuis Mars 2019, ces travaux effectués sur moins de deux kilomètres peinent à arriver jusqu’au bout et rien n’augure une issue heureuse.
A partir du rond-point Munzihirwa jusqu’au feu rouge, moins d’un kilomètre a été asphalté soit jusqu’à la société nationale d’Assurances. Ici aussi, les caniveaux, les avaloirs et les trottoirs restent non achevés.
Ce qui étonne plus d’un observateur, c’est le fait que la société TRABEMCO qui exécute les travaux a déplacé ses journaliers jusque vers l’hôtel Résidence pourtant la partie située au juste milieu n’a même pas connu un début des travaux.
Bien plus, le constat réalisé fait état des moellons entreposés depuis plus de quatre semaines devant les magasins et boutiques le long de la chaussée obstruant ainsi tout accès dans ces maisons et occasionnant des embouteillages.
Sur le lieu aussi, des travaux sont exécutés à pas de tortue au point que les passagers s’inquiètent et pensent que le rythme de travail n’est pas rassurant quant à la fin des travaux.
D’aucuns voudraient que la lumière soit faite sur les responsabilités des uns et des autres quant au retard observé dans l’exécution des travaux et la qualité de ces derniers au lieu de laisser la ville dans un éternel chantier des routes.
D’autres questions qui restent posées sont notamment le rôle que jouent les services chargés de faire la supervision de ces travaux mais aussi si le gouvernement est satisfait de cet état des lieux.
Etienne Mulindwa