De Brasserie/Chikonyi en passant par les cliniques universitaires au quartier Nkafu et la place de l’indépendance jusqu’à Panzi vers la paroisse de Chahi ou encore vers Luziba en commune d’Ibanda, les vies humaines sont en danger.
Le constat est de Radio Maendeleo après une ronde effectuée par des reporters déployés dans différents axes.
Il ressort de ce constat que chaque fois lorsqu’il pleut, les eaux de ruissellement font face à des tonnes de déchets, ce qui provoque un débordement jusque sur la chaussée et dans des maisons environnantes.
Alors qu’elles n’étaient comparables qu’à de petits ruisseaux, ces canalisations se sont agrandies au point d’obliger certaines familles à abandonner leurs maisons, d’autres à vivre malgré eux dans des parties restantes de leurs habitations.
Bien plus, le mouvement du sol menace des centaines de maisons et même de grandes bâtisses y provoquant des fissures. C’est par exemple au quartier Nkafu dans la commune de Kadutu où une canalisation menace les bâtiments des Cliniques Universitaires de Bu kavu et des maisons érigées le long de celle-ci.
Même chose à Panzi où le stade de basketball et le terrain de la Paroisse de Chahi sont sous menaces au même titre que des maisons environnant une canalisation dont la dimension et la profondeur augmentent presque tous les jours.
Dans toutes ces entités, des personnes se réveillent souvent les pieds dans l’eau car leurs maisons sont régulièrement inondées, les obligeant ainsi à passer des journées entières en train d’évacuer les eaux boueuses. D’autres passent la nuit en train de veiller lorsqu’il pleut par peur d’être surpris en plein sommeil.
Pour plusieurs acteurs, en plus des travaux communautaires qui ont été privilégiés, il serait important de mobiliser des moyens conséquents pour la construction des ouvrages sur ces différentes canalisations afin de stopper la spirale ;
Comme des habitants d’autres entités touchées, l’administrateur gestionnaire des cliniques universitaires lance un SOS aux autorités de se joindre aux efforts de l’Université pour sauver cette institution.
Dans le même sens, des habitants proposent des plaidoyers plus soutenus afin que des solutions durables soient trouvées. Par ailleurs, une attention des habitants est attirée sur le danger que présentent ces différentes canalisations et, à ce titre, prendre des précautions qui s’imposent.
Etienne Mulindwa et Omeur Mudekereza