Une bonne partie de la voirie urbaine dans la ville de Bukavu ne cesse de se détériorer. Il s’agit plus particulièrement des parties ayant bénéficié des travaux de réhabilitation depuis quelques années mais qui ont été abandonnés sans maintenance.
Le constat est de Radio Maendeleo au terme d’une ronde effectuée sur différents axes le lundi 11 novembre 2024.
Parmi ces tronçons figurent celui allant de la 33ème Région Militaire jusqu’à l’Essence Major Vangu, celui allant de la place de l’indépendance jusqu’au marché central de Kadutu en passant par l’avenue Industrielle et de Kaduru jusqu’à ONL Janda en passant par l’ancienne coopérative ainsi que celui allant de l’Institut Bwindi jusqu’à la place communale de Bagira.
Sur le tronçon allant de la 33ème Région Militaire jusqu’à Essence Major Vangu par exemple, ce sont des nids de poules et de gros trous d’autres endroits qui sont visibles au point que rouler dessus devient de plus en plus difficile.
Quand il pleut, des flaques d’eau se forment et les passants sont éclaboussés au point de se croire ailleurs que dans la ville de Bukavu. Même situation sur le tronçon jonchant l’avenue industrielle. Ici, plusieurs parties de la route sont comparables à des caniveaux.
De Bwindi jusqu’à la place communale de Bagira, il faut noter que même la partie réhabilitée il y a seulement moins de deux ans est aujourd’hui jonchée des nids de poule et son état ne rassure pas que le macadam posé peut aller à deux autres années de plus.
Le Gouverneur Jean Jacques Purusi a-t-il trompé?
Ceci est observé pendant que lors du meeting de redevabilité au Stade de la Concorde de Kadutu le 8 septembre dernier, le Gouverneur Jean Jacques Purusi avait annoncé que les travaux de réfection de ces routes allaient débuter.
Il annonçait alors le suivant soit le lundi 9 septembre, une entreprise allait être déployée sur le tronçon allant de la 33ème région militaire jusqu’à l’Essence Major Vangu, une promesse qui tarde à être concrétisée.
Pour les usagers de ces différents tronçons, il est nécessaire que les autorités prennent en compte ces questions et particulièrement mettre en place un système de suivi et maintenance des routes réhabilitées.
Entre temps et sur les mêmes tronçons cités ci-haut, tous les caniveaux sont bouchés. A plusieurs endroits, ce sont des tas de déchets qui sont visibles et quand il pleut, les eaux envahissent la route avec comme conséquence de l’endommager davantage.
Par Etienne Mulindwa