Les membres de l’association des débrouillards techniciens et revendeurs de Bukavu, ADTREB en sigle, demandent au gouverneur de province de leurs accorder une mesure de grâce quant aux conditions socioéconomique qu’ils traversent actuellement.
Ceci après avoir été déguerpis le long de certains tronçons routiers par la police d’assainissement en collaboration avec la mairie de Bukavu.
Dans une lettre adressée à l’autorité provinciale et dont copie nous est parvenue, les membres de cette association sans but lucratif signalent qu’ils vivent des activités de leur création mais reconnaissent que certains endroits sont dangereux.
Tout en reconnaissant que les marchés pirates ne sont pas autorisés, les membres de l’association des débrouillards techniciens et revendeurs de Bukavu réunis au sein de L’ADTREB estime que cette mesure risque d’accentuer l’insécurité dans la ville.
Selon eux, parmi ces débrouillards figurent des démobilisés ainsi que certains enfants sortis de la Rue et qui ont intégré la communauté.
Les chasser à ces endroits peut susciter en eux un esprit d’incivisme, a en croire notre source.
Tout en promettant leur soutien aux actions de l’autorité provincial, les membres de L’association des débrouillards techniciens et revendeurs de Bukavu demandent au gouverneur de leur trouver un autre endroit ou ils peuvent aisément exercer leurs activités dont dépendent leurs familles.
Vous allez vous rappelez que c’est depuis un temps que des éléments de la police sont déployés dans certains endroits de la ville de Bukavu pour chasser des vendeurs qui étalent leurs marchandises sur la chassée.
Pour les autorités, il s’agit des mesures prises pour lutter contre les marchés pirates et l’insalubrité dans la ville de Bukavu.
ALAIN KABIKA