Certains leaders des confessions religieuses viennent de s’engager de vulgariser le protocole de Maputo qui parle de la sécurité et de la protection de la femme.
Ils indiquent cependant que dans leur sensibilisation, ils ne pourront pas parler de l’article 14 de ce protocole.
Cet article revient sur le respect et la promotion des droits de la femme à la santé.
Ils ont pris cet engagement ce Jeudi 28 décembre à l’issue d’une journée de réflexion organisée par le Réseau des Enfants et Jeunes Africains pour les Droits Humains.
L’article 14 que certains pasteurs et autres responsables des confessions religieuses plus d’explications c’est de la protection des droits reproductifs des femmes, particulièrement en autorisant l’avortement médicalisé, en cas d’agression sexuelle, de viol, d’inceste, et lorsque la grossesse met en danger la santé mentale et physique de la mère ou la vie de la mère ou du fœtus.
« Je prends acte de l’engagement qui a été pris ce Jeudi par ces leaders religieux mais estime qu’il faut encore beaucoup d’explication sur cet article » indique Le responsable de REJADH Elvis BALOLA.
Le SHEH et représentant provincial de la communauté Islamique ASSUMANI KASONGO affirme être prêt à sensibiliser ses adeptes sur le protocole de Maputo mais l’article 14 reste un problème majeur auquel l’Islam ne pourra aucunement faire allusion.
Cette activité a réuni les leaders des confessions religieuses et organisations œuvrant pour la défense des droits de la femme.
Elle s’est déroulée dans la salle de réunion du CAP Nguba en Commune d’Ibanda.