Le manque de rétrocession dans différentes entités territoriales décentralisées reste un défi majeur dans de l’exécution du budget participatif.
Révélation faite au cours d’un dialogue de sensibilisation, plaidoyer et engagement communautaire sur les résultats de la première étude CIVACT réalisée à la mairie de Bukavu par l’organisation Accountability LAB en collaboration avec le ministère du plan et budget. Il également d’une étude qui porte sur la question liée à la transparence, la redevabilité fiscale et le budget participatif indique le chargé de programme au sein d’Accountability Evariste LOKETO.
Pour lui l’activité de ce jour était un moment d’échange pour pouvoir sensibiliser l’autorité sur la redevabilité fiscale afin de faciliter le développement des entités territoriales décentralisées car lors de cette étude menée il a été signifié que la rétrocession n’est pas régulière dans les ETDs pourtant des taxes y sont perçues quotidiennement.
Ce moment était également une occasion d’amener la culture de fiscalité au sein de la population car cette question émane de la responsabilité de tous ajoute Evariste LOKETO
Le ministre du plan, budget Alain SHAMAVU se dit satisfait de la matière discutée au cours de ce dialogue.
Pour lui la prise de conscience devrait caractériser les gouvernants et les gouvernés afin d’obtenir des bon résultats pour ce qui est des investissements.
Il appelle à son tour la population à s’acquitter de ses devoirs fiscaux afin de permettre au gouvernement de bien faire son travail
Ce dialogue était organisé sous le thème : gouvernance participative, transparence et redevabilité fiscale dans la province du sud Kivu et a connu la participation des acteurs de la société civile, les membres des ETD et ceux du ministère du plan et budget.
Hélène BUJIRIRI