La ville de Bukavu est actuellement caractérisée par une promiscuité due à l’exode rural. Les maisons sont construites par tout et sans respect des normes urbanistiques. C’est le constat fait par des chercheurs de la faculté des sciences sociales de l’Université Evangélique en Afrique, UEA. Ces derniers proposent une implication des autorités, des chercheurs et de la communauté pour mettre fin à cette situation.
Selon le Professeur Doudou KAGANDA, doyen de la faculté des sciences sociales de l’UEA pense qu’à travers les différentes communications et échanges sur la thématique, les différentes recherches vont permettre de proposer les pistes de solutions aux différents maux qui rongent les villes d’Afrique et particulièrement celles de la RDC.
« La ville de Bukavu est actuellement caractérisée par une mauvaise urbanisation et la promiscuité due à l’exode rural. Cette situation doit être régulée par les étudiants qui finissent dans les départements de service social et transformations des conflits organisés par la faculté des sciences sociales de l’Université Evangélique en Afrique », indique Doudou Kaganda.
Dans sa communication ayant pour thème « Aménagement Urbaine et équilibre familial à Bukavu, le Professeur BAKENGA SHAFALI de l’Université Officielle de Bukavu, pense que les pouvoirs publics ont un rôle d’observer les normes sociales et d’en assurer l’équilibre.
Plusieurs chercheurs locaux et ceux venus du Rwanda, du Burundi et d’Afrique du Sud prennent par à cet échange scientifique qui se clôture ce Vendredi 18 mai.
Pour rappel, L’UEA fête son jubilé d’argent. La cérémonie commémorative intervient le 28 Mai prochain.