Les habitants de l’avenue Kazaroho principalement la partie dite Elila Nord au quartier Panzi plaident pour la réhabilitation du principal pont qui leur permet d’accéder à leurs habitations. Ce pont est situé juste derrière le terrain construit par les prêtres de la paroisse Saint Jean Batiste de Cahi dans la commune d’Ibanda.
Ils l’ont déclaré jeudi 27 février 2020 à un reporter de Radio Maendeleo au cours d’une descente effectuée sur place.
Selon le constat fait sur place, ce pont jeté sur le collecteur qui draine tous les cours d’eaux venant des hauteurs de l’avenue Mulengeza est en état de délabrement très avancé et une partie s’est écroulée.
Pour l’instant, c’est seulement les personnes les plus courageuses et les plus jeunes qui y passent mais en s’appuyant contre le mur avec le risque de trébucher et tomber jusqu’à plus de dix mètres de profondeur.
Les personnes rencontrées sur place indiquent que les élèves, les travailleurs et d’autres usagers sont obligés de passer dans l’enclos de la Paroisse Saint Jean Batiste de Cahi ou de contourner plus loin.
Elles expliquent que la situation devient de plus en plus difficile car toutes les portes de la Paroisse Saint Jean Batiste de Cahi sont fermées à partir de 19h et aucun accès n’est autorisé.
« pour traverser ce pont, c’est vraiment compliqué. Vous voyez comment les enfants s’aggrippent pour passer. C’est un danger permanent. Ce chemin est fréquenté matin midi et soir par plus de 5 000 habitants. Nous n’avons que ce passage. Parfois nous passons dans l’enceinte de la paroisse mais lorsqu’il sonne 19h, toutes les portes sont fermées. Nous nous disputons souvent avec les gardiens ici mais ils ont raison. Pour ceux qui rentrent tard, c’est compliqué. Ils sont obligés de contourner très loin avec des risques. Ici, si quelqu’un trébuche, c’est la mort. Pire encore lorsqu’il a plu, pas de passage. Et puis, ça exigent beaucoup de moyens mais l’Etat ne peut pas manquer des moyens pour protéger ses citoyens. Que les autorités nous aident », plaide l’un des habitants.
Sur le même collecteur mais cette fois du côté de l’avenue Kaziba 1er, ce sont les maisons construites aux environs qui sont menacées d’effondrement et lorsqu’il pleut, nombreuses d’entre elles sont inondées.
Les habitants de part et d’autre plaident pour une intervention de l’Etat afin que ce collecteur soit bien entretenu et que le pont y jeté soit réhabilité car il sert de passage à plus de 5000 habitants.
Etienne Mulindwa