Le transport en commun était perturbé sur les artères principales de la ville de Bukavu ce Jeudi 5 Avril 2018.
Les chauffeurs qui effectuent le transport en commun ont répondu à l’appel du bureau de coordination de la société civile d’observer la journée sans taxi sur toute l’étendu de la ville de Bukavu.
Selon le constat fait par radio Maendeleo, sur avenue Patrice Emery Lumumba par exemple, la circulation était moins intense contrairement aux autres jours où des bouchons sont enregistrés à chaque moment.
Les conducteurs ont répondu à cet appel pour demander au maire de Bukavu de revenir sur sa décision exigeant aux chauffeurs du transport en commun de peindre leurs véhicules aux couleurs du drapeau national.
Ce jeudi, il était difficile de trouver un taxi ou un bus du transport en commun sur les axe Nguba-Nyawera, Carrefour Pas-à-pas et place de l’indépendance-Bagira et bien d’autres axes car très peu de taxis-voitures étaient visibles sur la chaussée.
A des heures de pointes où l’embouteillage est signalé dans la ville de Bukavu, la circulation était fluide permettant ainsi le passage d’autres véhicules sans trop de manœuvres.
Certains chauffeurs qui ne voulaient pas accompagner les autres continuaient à rouler mais en empruntant des routes secondaires pour ne pas se faire arrêter par ceux qui étaient acquis à la journée sans véhicules.
Pour rappel, la journée sans taxis a été décrétée par le bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu en collaboration avec les chauffeurs pour demander au maire de revenir sur ses décisions, celles d’exiger 290 dollars américains à chaque chauffeur pour peindre son véhicule et y mettre un nouveau numéro.