Les habitants de Bukavu sont toujours victimes de tapage nocturne et diurne causé par des églises de réveil. Chaque soir et le matin aux environs de 4heures, des prédicateurs utilisent des instruments sonores pour prêcher la parole divine.
Ce tapage perturbe plusieurs personnes surtout les malades qui doivent se reposer, les élèves ainsi que les étudiants qui doivent préparer leurs notes.
Comme constaté, la ville de Bukavu est entrain de se transformer en lieu de prédication. Ceci par le fait que des églises naissent comme des champignons dans la ville avec des programmes de prédication qui ne respectent pas les normes.
Dans les quartiers populaires comme à Panzi, Kazaroho, Bizimana et Mukonzi dans la commune d’Ibanda, plusieurs personnes ne dorment pas dans la quiétude à cause de cette situation.
Plusieurs personnes dénoncent cette situation et se posent des questions sur le fonctionnement des confessions religieuses à Bukavu.
Ce qui est curieux est que sur une avenue, des églises se rangent sur une ligne comme par exemple sur l’axe Essence Major Vangu jusqu’au rond point ISP en commune d’Ibanda.
Les habitants de la ville de demande au maire de la ville de mettre fin à ce phénomène qui crée qui les empêche de passer des nuits paisibles.
Contacté, le maire de la ville Bilubi Ulengabo Meschak précise réfléchir sur les mesures à prendre afin d’éradiquer définitivement ce phénomène.
Pour lui, c’est inadmissible que la quiétude des gens soit perturbée par des tapages de toute sorte alors qu’ils ont besoin de se reposer après des journées de travail.
« … a Bukavu il n’y a pas seulement des tapages nocturnes mais aussi les tapages diurnes. Des gens qui exposent leurs micros, déranger les passants, déranger les gens… je pense que nous allons prendre des dispositions pour que les Eglises, le Ngandas, les maisons d’éditions qui dérangent la quiétude des gens que ça soit pendant la journée, que ce soit pendant la nuit et surtout pendant la nuit puissent être réglementé. Il existe une procédure décisionnelle. La décision ne se prend pas du tic au tac. Elle doit être précédée des analyses, des concertations, des études etc. je ne voudrais pas vous dire que ça va prendre tel moment mais nous y travaillons déjà. C’est un problème de pollution sonore, c’est un problème de santé mentale… », réagit l’autorité urbaine.
Signalons qu’au delà des tapages dus aux églises, les habitants signalent également les bruits exagérés des maisons de vente des CD ROOM.