Des voix continuent de s’élever après la condamnation à mort de l’ancien président Joseph Kabila, assortie d’amendes. Plusieurs acteurs politiques et sociaux estiment que ce procès ne constituait pas une priorité pour la République démocratique du Congo, confrontée à de multiples défis.
C’est ce que pense Paulin Bishakabalya, du Bureau de coordination de la société civile, jeudi 02 octobre 2025 dans une interview accordée à la Rédaction de Radio Maendeleo.
Il estime que l’urgence devrait plutôt porter sur la capacité du gouvernement à fédérer les différentes forces sociales autour d’un objectif commun, qui est la restauration de la paix dans la partie Est du pays et de la cohésion nationale.
Selon lui, un procès de cette nature risque de rouvrir des blessures et de raviver les divisions entre Congolais, au lieu de renforcer l’unité.
Malgré les erreurs dans la gestion de l’ancien président de 2001 à 2018, cette condamnation ne devrait pas être son sort, précise notre source, qui indique que dans plusieurs pays du monde, un ancien président est considéré comme un conseiller du pouvoir en place et ne peut subir une telle humiliation.
Le pays n’a plus besoin d’instabilité, a-t-il martelé, appelant à la responsabilité de tous les acteurs politiques et sociaux.
Paulin Bishakabalya est dans cet élément 0000.
À trois ans de la fin du mandat présidentiel en cours, Paulin Bishakabalya invite les différentes parties à privilégier le dialogue et à trouver un terrain d’entente pour garantir un climat apaisé.
Il plaide pour que les énergies soient orientées vers la consolidation de la paix et la reconstruction du pays, plutôt que vers des initiatives perçues comme source de nouvelles tensions.