Certains habitants de la ville de Bukavu précisément dans la commune d’Ibanda continuent à observer les mesures de protection contre la COVID19 telle que le port des cache-nez à usage unique ou en tissus fabriqué localement.
D’autres par contre hésitent et pensent que la pandémie à coronavirus est un mythe.
Selon le constat fait par la radio Maendeleo, dans la commune d’Ibanda par exemple certains habitants ayant compris que la pandémie à coronavirus est une réalité continuent à porter leurs masques dans les milieux publics.
D’autres par contre ne les portent pas, et ceux qui les portent les utilisent comme chainettes et d’autres se promènent avec autour du cou ou entre les mains, en ignorant que les masques ou cache-nez à usage unique ou en tissus offrent une protection performante contre la COVID19.
Pascal Kasinde Newton, habitant de la commune d’Ibanda, salue le respect de la mesure du port des masques chez certains habitants de cette partie de la ville de Bukavu car la COVID19 reste une maladie dangereuse.
Il invite les autres habitants vivant dans les communes de Kadutu et Bagira, ceux vivant dans les territoires et qui continuent à manifester le relâchement du port des masques à doubler d’efforts afin de se protéger et protéger les autres contre cette pandémie.
« …la maladie est déjà là, elle s’appelle Coronavirus ou COVID19. Nul n’ignore que quand c’est nommé virus et donc c’est permanent et le seul moyen que nous avons pour la protection c’est de porter les masques. Quand on ne porte pas les masques non seulement on s’étale soi-même mais aussi on expose toute la population. Le cache-nez permet de limiter le mouvement respiratoire de la bouche et du nez d’aller vers son voisin. Et donc il faut porter le cache-nez en essayant de couvrir la bouche et le nez. Comme message, nous devons continuer à porter les masques pour nous protéger contre la pandémie à coronavirus… » a expliqué Pascal Kasinde Newton.
Signalons que l’arrêté du gouverneur exigeant le port des masques pour se protéger contre la COVID19 est déjà en application. Les récalcitrants doivent payer une amende allant de 5 000 à 25 000 francs congolais.
Nancy Mpango