Les élections des gouverneurs et des vice-gouverneurs interviennet le 18 mars 2019 dans toutes les provinces de la République démocratique du Congo excepté la province du nord Kivu et celle de Maindombe selon le calendrier réaménagé de la Commission Electorale Nationale Indépendante CENI.
La clôture du dépôt des candidatures pour les élections des gouverneurs et vice gouverneurs intervient le Jeudi 31 mars si l’on s’en tient à ce calendrier.
Au Sud-Kivu, les questions vont dans tous les sens sur l’oiseau rare qui devra prendre en main la destinée de cette province.
D’après des sources concordantes, la plateforme Front Commun pour le Congo FCC en sigle attend reprendre le rène de la province vu le nombre de députés qui viennent d’être élus à son compte.
En effet, ce regroupement politique compte à l’hémicycle provincial 30 députés sur les 44 sièges.
Notez également qu’à ce nombre s’ajouteront 4 chefs coutumiers qui seront cooptés pour faire un total de 48 députés provinciaux.
Toutefois, l’on se souviendra que les chefs coutumiers ont été du coté du président sortant Joseph Kabila et rien ne rassure que ce lien a été coupé malgré l’alternance à la tête du pays.
A ce jour, nos sources indiquent que certains partis et regroupements politiques membre du Front Commun pour le Congo FCC tiennent à gouverner le Sud-Kivu.
C’est le cas du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie PPRD, le regroupement politique ABCE dirigé par Jean Mari Bulambo Kilosho et l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo AFDC et Alliés, tous s’appuyant sur le nombre de députés élus au compte du FCC en province.
Dans le camp du FCC, l’opinion voudrait voir Mudekereza Namegabe et Luc Mulimbalimba de l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo AFDC déposer leurs candidatures pour le gouvernorat de province pour avoir tout le temps été aux cotés de la population du Sud-Kivu mais également pour leurs multiples actions et ses idées pour le développement.
Toujours au FCC, une autre opinion voudrait voir le Gouverneur Claude Nyamugabo déposer sa candidature pour continuer les chantiers qu’il a commencés depuis la fin de l’année 2017.
D’autres habitants citent l’Union pour la Nation Congolaise UNC de Vital Kamerhe qui envisage porter la pierre à l’édiffice dans la reconstruction du Sud-Kivu. L’UNC estime prendre le rène de la province pour avoir eu les meilleurs élus à la députation nationale et provinciale à travers tout le pays.
A l’UNC l’on chuchote également que l’heure est venue de cesser avec la majorité présidentielle qui a toujours été à la tête de la province depuis bien des années et essayer la gestion de celle-ci avec les nouvelles fugures.
Mais pour d’autres sources, l’élection du gouverneur et du vice gouverneur dépendra du mot d’ordre donné en provenance de Kinshasa selon les accords signés entre les responsables des partis, regroupements et plateformes politiques.
Dans l’un ou l’autre cas de figure, les yeux des habitants du Sud-Kivu sont tournés vers les députés provinciaux nouvellement élus et qui ont la responsabilité d’élire le nouveau Gouverneur.
Ils devraient se rendre compte de l’état dans lequel se trouvent les milieux dans lesquels ils proviennnent et la misère qui se lit sur les visages de leurs électeurs.
La plupart des habitants du Sud-Kivu interpellent déjà les nouveaux élus afin de casser le rythme du passé qui était caractérisé par le monnayage dans le choix des dirigeants de la province et même du vote des édits.
Ils indiquent qu’ils ne voudraient plus revivre ce scenario qui a été à la base du retard observé dans le décollage de la province et attend d’eux le changement tant rêvé.