Deux plans de sécurité viennent d’être validés par les autorités civiles, militaires, policières ensemble avec les acteurs de la Société civile. Ces plans de sécurité fixent plusieurs stratégies et règles pour lutter Contre l’insécurité sous toutes ses formes sur l’axe Baraka-Bibokoboko en territoire de Fizi.
IL s’agit du plan de sécurité du conseil local de sécurité de proximité CLSP Baraka et celui du forum des villages de Bibokoboko, Kalele et Asanu dans le secteur de Mutambala.
Ces deux plans ont été validés au cours d’une séance organisée dans la ville de Baraka par l’organisation Solidarité des Volontaires pour l’Humanité SVH en sigle dans le cadre du projet TUNA WEZA mis en œuvre en consortium avec UGEAF, Habari RDC et Radio Maendeleo avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement PNUD.
Au cours de ces assises, les participants sont revenus d’abord sur les problèmes soulevés au cours des dialogues intra-communautaires tenus respectivement à Bibokoboko et Baraka au mois d’avril dernier.
C’est notamment la criminalité juvénile, la présence des maisons de tolérance et l’insuffisance des éléments de l’ordre. En attendant la nomination des animateurs des trois communes que compte la ville de Baraka, le CLSP reste sous la gestion de la mairie, fait savoir Raquel Murisho animatrice à SVH.
Pour Elle l’amélioration de la situation sécuritaire sur l’axe Baraka-Bibokoboko est l’un des moyens pour promouvoir la cohésion sociale entre les communautés.
La validation de ces deux plans est saluée par les autorités provinciales, locales civiles, militaires, policières et les acteurs de la Société civile. Ils prennent l’engagement de soutenir et accompagner la mise en œuvre de ces instruments de paix.
Il en est de même pour les activités du projet Tunaweza qui vise le retour de la cohabitation Pacifique et la lutte contre le discours de la haine sur l’axe Baraka-Bibokoboko.
Parlant au nom des participants, Jonas Seba estime qu’après la guerre qui a secoué le territoire de Fizi, l’espoir de revivre des moments de paix et de cohésion sociale est permis.
Pour le vice-président de la Nouvelle Dynamique de la Société civile NDYSCI Baraka Janvier LOKELÉ, il faut une prise de conscience des autorités provinciales et Nationale pour un bon aboutissement de ces deux plans.
Pour lui le territoire de Fizi fait face à plusieurs défis qui dépassent le niveau des autorités locales en ce qui concerne la recherches des solutions.
Même son de cloche pour le chef du village de Bibokoboko Ndirimukiza David. Celui-ci plaide pour l’installation des services de la DGM et l’ANR à Bibokoboko pour réduire la circulation des armes dans cette zone.
Ces propos sont soutenus par le maire ad intérim de Baraka Emerte Tabisha qui pense que la présence des armes entre les mains des personnes incontrôlées et non connues du public peut fragiliser les efforts de paix.
Elle estime que le projet Tunaweza doit être soutenu par tous pour que ces activités aient un succès au profit de la paix dans la région.
Représentant le ministre provincial de l’intérieur à cette activité, son chargé de mission Dieudonné appelle les jeunes à soutenir les initiatives du gouvernement provincial qui vise à restaurer l’autorité de l’état sur toute l’ensemble de la province.
Signalons que ces plans de sécurité ont notamment pour objectif est de renforcer Les mécanismes de sécurité suite aux cas de criminalité devenus monnaie courante fragilisant ainsi la cohésion sociale entre les communautés dans cette partie du Sud-Kivu.
Notons que cette activité s’inscrit dans le projet TUNA WEZA mis en œuvre par le consortium Habari RDC, Solidarité des Volontaires pour l’Humanité SVH, Radio Maendeleo et l’Union des Groupes d’Etudes et d’Actions pour le Développement de Fizi Itombwe UGEAFI finance par le Programme des Nations Unies pour le Développement PNUD avec l’appui du gouvernement de la Suède.