Un atelier d’échanges sur le changement climatique avec l’utilisation de l’outil EPRACC s’est ouvert à Idjwi au Sud-Kivu avec le concours des organisations financés par Pain Pour le Monde sous la conduite du Centre de Promotion Rurale à Idjwi, CPR en sigle.
Mardi 22 octobre 2024, les participants ont suffisamment échangé sur les aléas climatiques, la perturbation saisonnière, la faible production agricole et les stratégies d’adaptation.
Cet atelier s’organise suite aux conséquences énormes du changement climatique et qui étouffe les actions des organisations de développement en faveur de petits producteurs, explique Euphraïm Kivayaga, Directeur des projets au sein de CPR.
« Nous, en tant que organisation locale qui agit de manière permanente sur l’île d’Idjwi, nous suivons de prêt comment les paysans subissent tous les effets néfastes du changement climatique. Cela étant, avec notre principal bailleur des fonds Pain Pour le Monde (PPLM) qui nous appuis, nous le CPR depuis plus de 25 ans, nous avons organisé cet atelier multiacteurs pour réfléchir sur les questions pendantes du changement climatique » explique-t-il.
Gottfreid, facilitateur de cet atelier, confirme que l’outil EPRACC permet une analyse approfondie des aléas climatiques et en faire un plan d’adaptation.
« EPRACC est un outil pour analyser les risques climatiques. Aujourd’hui, on parle du changement climatique partout dans le monde. Cet outil permet aux communautés à mieux comprendre quels sont les effets et aléas climatiques, qu’est-ce qu’il faut faire pour lutter contre ces aléas et faire un plan d’adaptation » note-t-il.
Venu du Cameroun, Alphonse Kam, confirme les effets néfastes du changement climatique dans son pays, similaires à ceux qui s’observent en RDC.
« On peut déjà ressentir que les réalités sont les mêmes que ça soit au Cameroun, que ça soit en RDC, nous faisons face aux mêmes difficultés. Perturbations saisonnières, fortes précipitations et les catastrophes naturelles » Regrette-t-il.
Des exercices pratiques sur l’outil EPRACC seront organisés dans des villages d’Idjwi avant la clôture de cette activité.
Richelieu BYAMANA