C’est en principe ce mardi 20 Mai qu’expire le délai accordé aux importateurs et vendeurs des emballages plastiques et non biodégradables de vider les stocks qui étaient encore disponibles pour migrer vers les emballages biodégradables.
Cette mesure avait été prise au cours d’un conseil provincial de sécurité puis annoncée par le Vice-Gouverneur en charge de l’administration Dunia Bwenge Doux dans le compte rendu qui avait sanctionné ces assises.
Le Vice-Gouverneur avait alors expliqué que la mesure visait à garantir un environnement sain aux populations. Ainsi, un délai d’un mois avait été donné aux opérateurs dans ce secteur de vider leurs stocks.
Cette mesure avait suscité des réactions tant les emballages plastiques sont sources d’insalubrité et de pollution de l’environnement. Pour la société civile environnementale, les vendeurs devraient arrêter l’achat et la vente des sachets plastiques car ils détruisent l’environnement et dégradent le sol et polluent les eaux.
Josué Aruna, président de cette structure indique que la décomposition des plastiques est lente et ce processus libère progressivement des toxines qui affecte le sol. Pour ce qui est des eaux, les plastiques sont à la base des inondations et constituent une menace pour les espèces aquatiques, indique-t-il.
JOSUE ARUNA Propose la collaboration entre le gouvernement et les opérateurs économiques pour une solution économiquement et écologiquement durable.
Pour certains jeunes entrepreneurs de la province du Sud-Kivu, cette mesure est salutaire mais susceptible d’affecter certains entrepreneurs.
Le Président de la Dynamique des Jeunes Entrepreneurs du Sud-Kivu recommande à ses collègues de migrer vers une activité pouvant permettre l’usage des emballages biodégradables. Elie Matabaro propose de ce fait l’utilisation des canettes à la place des bouteilles plastiques.
Elie Matabaro plaide pour le développement des mécanismes de soutien aux jeunes entrepreneurs de la part des autorités compétentes afin qu’ils puissent apporter une contribution nécessaire à la réussite de cette mesure.
Par Etienne Mulindwa