Le gouvernement congolais est appelé à adopter des mesures concrètes, telles que la formation d’interprètes en langue des signes, l’aménagement d’infrastructures inclusives et l’intégration systématique de cette communauté dans les politiques publiques.
Cet appel a été lancé à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des sourds, commémorée chaque 30 septembre.
Blaise Bulonza, coordonnateur de l’Initiative pour l’Avenir Meilleur (INAM), indique que trop d’enfants sourds grandissent sans accès à une école adaptée, alors que la Constitution consacre pourtant le droit à l’éducation pour tous.
Celui-ci se dit inquiet du sort réservé aux personnes vivant avec une déficience auditive. Il dénonce l’exclusion persistante de cette frange de la population des services sociaux de base, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’information et même de la sécurité.
Notre source souligne également que les conflits et les déplacements dans la région ont accru la vulnérabilité de ces personnes, souvent oubliées dans les stratégies d’intervention.
Le thème retenu pour cette année est : « Pas de droits de l’homme sans droits à la langue des signes ».
Par Myriam Mufano