Les habitants de Bukavu et d’ailleurs sont invités à adopter un mode de vie sain en limitant la consommation d’alcool, en arrêtant de fumer, en augmentant l’activité physique et en gérant bien le stress afin de prévenir les maladies cardiovasculaires.
Ce message est du Docteur Philippe Katchunga, spécialiste en cardiologie dans une interview exclusive accordée à Radio Maendeleo à l’occasion de la Journée mondiale du cœur, célébrée le 29 septembre de chaque année.
Selon lui, cette journée a pour objectif de sensibiliser la population à la prévention des maladies cardiovasculaires.
Le spécialiste met ainsi en garde contre plusieurs facteurs de risque dont le stress, le tabagisme, l’excès d’alcool et de sel, les repas hyper caloriques et l’inactivité physique qui touchent de plus en plus d’adultes. Il précise également que ces maladies peuvent se développer dès le développement de l’enfant (foetus) pendant la grossesse.
En effet, si la maman consomme un excès d’alcool ou prend certains médicaments ou souffre des certaines maladies comme le diabète pendant la grossesse, son enfant pourrait naître parfois avec une maladie du coeur.
Pour y remédier, le Dr Philippe Katchunga recommande de pratiquer régulièrement une activité physique, de privilégier une alimentation équilibrée, de réduire le sel et le sucre, d’arrêter de fumer et d’apprendre à mieux gérer le stress.
Il insiste aussi sur l’importance de rester attentif aux signaux d’alerte qui sont l’essoufflement et le gonflement des pieds. Ces signes doivent pousser à consulter rapidement un cardiologue, conseille le docteur Philippe Katchunga.
Même en l’absence des symptômes, ce spécialiste en cardiologie rappelle qu’un suivi médical régulier reste essentiel pour réduire le risque des maladies cardiovasculaires.
Cette année, la campagne met particulièrement l’accent sur l’importance d’une prise en charge précoce de cette maladie.
Le thème retenu pour 2025 est « Ne manquez pas un battement », visant à inciter les gens à faire des choix quotidiens qui contribuent à prolonger leurs vie.
Par Omeur Mudekereza