Les activités ont été paralysées la journée de ce mercredi 22 novembre 2017 dans la ville de Bukavu, boutiques, magasins, les supers marchés n’ont pas fonctionné sauf certaines écoles et les stations services.
Selon le constat fait par la rédaction de votre radio, les grandes artères comme sur avenue Patrice Emery LUMUMBA, avenue Industrielle, avenue IRAMBO jusqu’au rond-point ISP et de la place de l’indépendance jusqu’à la place carrefour comme à bagira la circulation n’est pas consistante.
Les taxis – motos sont peu nombreux pourtant sur les artères principales de la ville il s’observe souvent des embouteillages. Sur ces artères, tous les magasins sont restés fermés. La société Kotecha, DACTCO, le supermarché comme kishibisha, amigo, la beauté n’ont pas ouverts leurs portes.
Les maisons de télécommunication, les banques, les institutions financières et plusieurs autres grands magasins n’ont pas ouvert.
Dans le marché central de Kadutu, seuls quelques petits commerçants étalent les marchandises à même le sol. A l’intérieur du marché, presque tous les étalages sont vides et les dépôts fermés. Au marché de nyawera, l’engouement des vendeurs et acheteurs n’est pas consistant.
Même situation au marché feu rouge où quelques vendeurs des fruits et légumes sont visibles alors que pour des jours ordinaires ce marché est bondé des vendeurs et acheteurs dès les premières heures de la matinée.
En ce qui concerne les écoles, certaines ont fonctionnées normalement. Dans la commune d’Ibanda, les écoles comme le collège Afajiri, le lycée Cirezi ont ouverts leurs portes et les élèves ont répondus présents
A kadutu, le lycée wima a accueilli les élèves avec un retard, certains élèves étaient présents d’autres se sont décidés de rentrer à la maison après plusieurs heures sans professeurs. L’institut fadhili une école protestante n’a pas ouvert ses portes. A bagira quelques écoles ont fonctionnées normalement
Le mot d’ordre de la journée ville morte fait suite à l’appel du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu appuyé par certains mouvements citoyens et plusieurs partis politiques de l’opposition avait pour objectif d’exiger l’adoption de la loi électorale avant le 30 Novembre par le parlement.