Le mois d’Aout n’est pas paisible pour les habitants d’Irambi – Katana en territoire de Kabare à cause de l’insécurité signalée dans cette partie du sud Kivu. Les ressortissants d’Irhambi – Katana vivant à Bukavu le font savoir à travers une lettre adressée au gouverneur de province et dont copie a été réservée à la rédaction de radio Maendeleo.
Selon l’esprit de cette lettre, le groupement d’Irhambi katana a été oublié et est devenu le bastion des hommes en arme qui pillent, violent et tuent la paisible population au regard insouciant des autorités.
« Après les élections de 2006, une accalmie de façade et de courte durée s’est observée et depuis 2006 jusqu’à aujourd’hui nous constatons que ces genres de pillages systématiques et tueries à KATANA continuent à faire rage en endeuillant chaque fois les nombreuses familles et en laissant très pauvres les habitants de KATANA. Entre Juillet et Août 2018, il se remarque des pillages, enlèvements des filles, tueries des personnes et visites nocturnes des maisons dans presque toutes les localités d’Irhambi KATANA », peut-on lire dans cette lettre de trois pages
Dans ce document, les signataires rappellent le cas d’une fille enlevée à Kabushwa et qui a été violée par ses ravisseurs, l’autre exemple c’est dans la nuit du 2 aout où plus de quatre familles ont été attaquées par des bandits armés qui ont emporté les biens de la population.
Un jour après, les localités de Kabushwa et celle de Mabingu ont été attaquées par des hommes armés non autrement identifiés.
Ces ressortissants de Katana affirment qu’à Kabushwa un garçon a été tué par balle et une fille blessée à la jambe lors de cette attaque.
A Mabingu , les signataires parlent d’un homme tué.
Face à cette situation , les ressortissants d’Irhambi – Katana proposent le renforcement des effectifs militaires et policiers dans ces villages afin de bien protéger les habitants et leurs biens.