Le chef de village de Kashusha dans le groupement de Miti en territoire de Kabare Mufungizi Muhigirhwa Grégoire demande aux autorités militaires de bien encadrer les éléments mai mai qui se sont déjà rendus aux FARDC et qui sont actuellement cantonnés dans le camp militaire de Nyamunyunyi toujours en territoire de Kabare.
Dans une alerte parvenue à la rédaction de Radio Maendeleo, il indique que cela fait plusieurs semaines que ces ex mai mai sont en train de pénétrer dans les champs des paisibles citoyens et détruisent leurs plantes.
Les villages les plus concernés sont situés dans les groupements de Bushombe, Bugorhe et Miti qui sont aux alentours du camp militaire de Nyamunyunyi.
Le chef de village de Kashusha Mufungizi Muhigirhwa Grégoire précise que même les arbres sont abattus et d’autres plantes dévastées puis vendus sous prétexte qu’ils veulent se trouver de quoi manger ou alors amener la hiérarchie militaire à les évacuer vers un autre lieu.
Notre source ajoute que ces éléments promettent même la mort aux personnes qui tentent de leur adresser la parole.
Cette situation place les habitants de tous ces villages du territoire de Kabare dans l’insécurité, précise le chef de village de Kashusha, qui demande au commandant de la 33eme Région militaire de leur trouver un autre lieu de cantonnement.
En réaction, le commandant de la trente troisième Région Militaire le Général Major Akili Muhindo Mundos Charles précise être au courant de toutes ces informations et que les dispositions sont en train d’être prises quant à ce.
Il souligne avoir réuni son État-Major à ce sujet et une autre rencontre a eu lieu avec la MONUSCO pour voir comment mettre en place une commission pour la prise en charge et l’encadrement de tous ces éléments.
Le Général Major Akili Muhindo appelle la population au calme car tous ces éléments sont déjà désarmés et c’est seulement les plus indisciplinés qui se comportent de cette façon car, ajoute-t-il, la nourriture leur est régulièrement envoyée.
En cas d’un nouveau dérapage, il demande aux habitants de s’adresser directement au responsable du camp qui sera bientôt envoyé pour parler avec eux sur cette problématique.