La situation est restée tendue toute la journée de mardi 24 juin 2025 dans plusieurs villages de Chirunga, Bugobe, Kagabi et Bushwira, des groupements du territoire de Kabare situés à l’Ouest de la ville de Bukavu suite aux affrontements entre les troupes de l’AFC/M23 et les combattants se réclamant Wazalendo.
Cette situation a provoqué la paralysie des activités toute la journée autant dans cette partie de Kabare mais aussi dans la commune de Bagira à Bukavu.
Tout a commencé très tôt le matin soit aux environs de 5h du matin ce mardi 24 juin 2025 à Chirunga Centre non loin du chef-lieu du territoire de Kabare où les affrontements ont duré plusieurs heures.
L’intensité des affrontements a fait que les habitants de la commune de Bagira soient aussi affectés au point que, pris de peur, les responsables de certaines écoles vont être obligés de renvoyer les élèves.
Des sources sur place rapportent que les troupes de l’AFC/M23 ont réussi à repousser les Wazalendo de tous les coins qu’ils contrôlaient à partir de Chirunga jusqu’à Kagabi et Bushwira.
Des coups de feu ont alors retenti toute la journée sur l’ensemble des groupements de Bushwira et Kagabi obligeant les habitants à rester sous leurs lits. Aucun mouvement n’a été observé presque toute la journée, indique un acteur de la société civile dans cette zone.
Des sources sur parlent d’au moins cinq civils dont un père et famille et son enfant bien connus qui ont tués dans ces affrontements à Bushwira, à Kagabi tout comme à Chirunga. Les troupes de l’AFC/M23 ont été visibles partout faisant une sorte de ratissage notamment vers Murhundu, Mbobero, Chijo Centre, Kagabi, Muganda, Mbiza et ailleurs.
Rappelons que c’est depuis plus d’une semaine maintenant que ces groupements de la partie centre du territoire de Kabare, du reste densément peuplés, sont transformés en un champ de bataille entre les combattants Wazalendo et les troupes de l’AFC/M23.
Déjà le 14 juin dernier, trois personnes dont un enfant en uniforme scolaire ont été tuées dans des affrontements qui avaient éclaté dans cette zone pendant que les élèves étaient encore en plein cours. Deux autres élèves s’en étaient sortis avec des blessures graves.
Des organisations de la société civile et autres défenseurs des droits humains ne cessent de demander aux belligérants de protéger les vies des civils non armés surtout les enfants.
Par la Rédaction