Un détenu à la prison centrale de Kabare identifié comme ancien capita général de cette maison carcérale accompagné de certains autres de ses compagnons ont pillé dans trois familles dans le village de Cibamba, groupement de Cirunga en territoire de Kabare.
Selon une dépêche signée par la société civile, ces détenus qui ont réussi à quitter la prison ont réussi à emporter une importante somme d’argent et des téléphones portables dans les familles de Matabaro Nshombo, Baguma Cibanvunya et Vital Buroko. La femme de ce dernier a même été torturée à en croire notre source.
Les faits se déroulent dans la nuit lundi 15 à mardi 16 octobre dernier.
A en croire le président de cette structure citoyenne Emmanuel Bengehya, ces détenus ont tenté de forcer la porte du bureau de la CENI à Kabare mais la police est intervenue.
Cette information est confirmée par l’Administrateur du territoire de Kabare Thaddée Midhero. Ce dernier explique que ces personnes ont été appréhendées et sont actuellement en train d’être auditionnées au bureau 2 des forces armées de la RDC.
Thaddée Miderho fait savoir que ces détenus ont été arrêtés pendant qu’ils distribuaient leurs butins chez une femme de la place.
La société civile alerte également sur l’insuffisance des éléments de l’ordre pour faire la garde de la prison de Kabare. Il précise que cette maison carcérale compte un seul policier surveillant qui, du reste, est de 3ème âge dont la capacité d’intervention ne serait plus efficace.
Signalons que plusieurs problèmes sont actuellement signalés à la prison de Kabare. C’est notamment le manque des médicaments et de la nourriture, ce qui entraine des morts et poussent les détenus à tenter de s’évader.
Emmanuel Bengehya appelle les autorités à intervenir afin de sauver les vies en danger à la prison de Kabare car, précise-t-il, les détenus ont droit au respect de leurs droits élémentaires.
Signalons par ailleurs que le commissaire à la justice nommé depuis bientôt deux mois par le Gouverneur Claude Nyamugabo ne s’est jamais prononcé malgré les multiples violations des droits de l’homme et les alertes de la société civile et acteurs des droits de l’homme.