Les habitants de Bushushu, plus particulièrement ceux de Lushebere dans le territoire de Kalehe, vivent toujours sous la menace de nouvelles inondations à chaque pluie.
Déjà le week-end dernier, précisément dans la nuit de vendredi 21 à samedi 22 novembre 2025, plusieurs maisons ont été endommagées, d’autres détruites, des champs et actifs agricoles ravagés, et la route nationale numéro 2 coupée par des éboulements sur le tronçon Kalehe–Minova–Goma.
À ceci s’ajoute le cas d’une personne emportée par les eaux des rivières en crue, explique la société civile locale. Mugisho Safari Jay, un des acteurs de la société civile, indique que Bushushu et Lushebere restent exposés aux risques permanents d’inondations.
Il alerte sur le fait que chaque année, les éboulements et autres catastrophes provoquent des pertes en vies humaines ainsi que la destruction des infrastructures de base.
En 2023, rappelle Mugisho Safari Jay, des centaines de personnes ont perdu la vie dans des catastrophes à Bushushu et Nyamukubi, mais depuis lors, rien de durable n’a été mis en place pour prévenir de nouveaux dégâts. Il appelle donc à des actions concertées pour éviter que de telles situations ne se reproduisent.
Entre-temps, toujours dans le territoire de Kalehe, le pont Makelele à Tongo, situé à la limite entre les groupements de Buzi et de Mbinga Nord, se trouve dans un état de délabrement avancé.
Très sollicité par les camions lourds, cet ouvrage, d’une grande importance sur la route nationale numéro 2 Bukavu–Goma, menace de s’écrouler, alerte Sadiki Juges, acteur de la société civile en territoire de Kalehe.
Il appelle à une intervention rapide pour sécuriser ce pont, mais aussi pour procéder au curage des rivières dans la zone afin de prévenir de nouvelles catastrophes.
Par Omeur Mudekereza