La société civile noyau du territoire de Kalehe plaide pour la baisse de la facturation des soins médicaux à l’hôpital de générale de référence d’Ihusi.
Au cours d’une interview avec un reporteur de radio Maendeleo, le président de cette structure citoyenne Pascal Nabulera fait savoir que les frais exigés pour accéder aux soins de santé de qualité ne sont pas adaptés aux conditions de vie des habitants.
La société civile noyau de Kalehe souligne que pour une hospitalisation en cas de malaria par exemple, les patients sont obligés de payer un montant qui varie entre 80 et 100 dollars américains.
De même, pour un accouchement normal, les frais exigés sont fixés à 45 mille franc congolais.
Pascal Nabulera estime que ces frais sont exorbitants car la plupart des habitants du milieu ne sont pas en mesure de trouver ces frais.
Ils sont cultivateurs et actuellement les champs ne produisent plus à cause des maladies qui attaquent les plantes mais également les érosions qui frappent actuellement cette partie de la province du Sud-Kivu à en croire notre source.
Le président de la société civile noyau de Kalehe Pascal Nabulera appelle les autorités sanitaires à revoir cette tarification pour éviter d’enregistrer des décès liés à la mauvaise qualité des soins de santé.
« …imaginez-vous quand vous avez consommé un seul sérum, vous allez vous voir payer 100 dollars… il y en a qui sont en train de mourir à la maison parce qu’ils manquent les frais… il y évasion, des gens qui sont en train de s’évader à l’hôpital parce que les frais qui leur sont exigés sont exorbitants… nous pensons que cette question qui devrait être résolue dans l’urgence… actuellement à Kalehe, les habitants vivent avec beaucoup de difficultés car il n’y a pas de travaux qui génèrent des ressources… », plaide Pascal Nabulera.
En réaction l’intérimaire du médecin directeur de l’hôpital générale de référence de Kalehe explique qu’auparavant 80 pourcent de frais médicaux des habitants étaient pris en charge par l’IRC mais actuellement ce n’est plus le cas.
Pour lui la tarification a été discutée dans un conseil d’administration ou la société civile a été invitée.