La Nouvelle Dynamique pour le Développement de Kalehe NDYKA plaide pour la délocalisation des sinistrés des pluies diluviennes survenues à Kalehe depuis 2014 vers un site où ils peuvent vivre dans un environnement sain.
Cette structure propose cette piste après avoir constaté que les sinistrés de cette catastrophe naturelle vivent dans des conditions déplorables et n’ont aucune assistance malgré les cris d’alarme lancés par les uns et les autres.
La cheffe du département en charge de la femme au sein de la Nouvelle Dynamique pour le Développement Intégral de Kalehe NDYKA Esther Bashugi estime que le territoire de Kalehe dispose de beaucoup d’espaces où ces sinistrés peuvent bien vivre.
Aujourd’hui, certains d’entre eux continuent à passer la nuit à la belle étoile sur un petit espace derrière le bâtiment administratif du territoire de Kalehe, manquent de la nourriture et ont des difficultés pour accéder aux soins de santé.
Plusieurs enfants de ces sinistrés souffrent déjà de la kwashiorkor à cause de la malnutrition, d’autres ne vont plus à l’école par manque de moyens.
La cheffe du département femme à la NDYKA Esther Bashugi fait savoir que la situation est devenue compliquée en ce début de la saison pluvieuse car plusieurs victimes vivent dans des huttes en paille actuellement en état de délabrement et suintent.
Face à ces difficultés, la NDYKA plaide pour la délocalisation de ces sinistrés vers un espace où ils peuvent vivre dans des bonnes conditions où ils seront épargnés des intempéries.
Dans le souci d’assister ces sinistrés, la Nouvelle Dynamique pour le Développement de Kalehe a apporté en date du 1er Septembre, un lot de biens constitués des vivres et des non vivres.
Rappelons que depuis le 24 novembre 2014, une pluie diluvienne s’est abattue sur une grande partie du territoire de Kalehe causant au passage la mort de plusieurs personnes ensevelies dans les décombres et d’autres emportées par les eaux de ruissèlement.
Depuis lors, la plupart des survivants de cette catastrophe vivent dans des conditions difficiles et les autorités n’ont toujours pas agi.