Les populations riveraines du Parc National de Kahuzi-Biega (PNKB) sont appelées à s’impliquer activement dans la protection des éléphants de forêt, une espèce aujourd’hui en voie d’extinction.
Cet appel a été lancé lors d’un atelier de formation tenu le vendredi 22 août 2025 à la faculté d’agronomie de l’Université Évangélique en Afrique (UEA), située sur l’avenue Mulengeza, au quartier Panzi, dans la commune d’Ibanda.
Dieudonné Wasso, l’un des organisateurs, précise que l’objectif principal de cette session était de renforcer les connaissances et les compétences techniques des participants en matière de suivi écologique et de conservation des éléphants de forêt et d’autres espèces sauvages.
Parmi les intervenants, Marc Irenge, chargé du système d’information géographique (SIG) au sein du PNKB, a rappelé que l’éléphant de forêt (Loxodonta cyclotis) joue un rôle écologique majeur. Il contribue notamment à la fertilisation du sol, à la création de clairières naturelles et à la dispersion des graines, ce qui favorise la régénération des forêts tropicales.
Malheureusement, a-t-il fait observer, cette espèce fait face à de multiples menaces, notamment le braconnage, la déforestation massive et les conflits récurrents entre l’homme et la faune sauvage.
Selon lui, il est urgent de mettre en place des stratégies concrètes et communautaires pour assurer la survie de cette espèce emblématique.
Les participants ont exprimé leur satisfaction face aux connaissances acquises. Ils promettent de les partager au sein des communautés et d’initier des projets locaux de conservation pour renforcer la protection des éléphants dans et autour du parc.
Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet Application des approches communautaires et des technologies de l’information et de la communication pour la conservation des éléphants du PNKB, un projet mis en œuvre par l’Université Évangélique en Afrique (UEA) en collaboration avec le PNKB, sous le financement de la Fondation Rufford.
Par Myriam Mufano