Les produits vivriers et autres produits de première nécessité en provenance de MASISI deviennent de plus en plus rares dans la ville de Goma au Nord-Kivu.
L’alerte est du président de l’organisation des dépositaires et vendeurs de produits vivriers ADEVEVI Nord-Kivu Oscar BIZIMANA ce mercredi 13 décembre dans un entretien avec Radio Maendeleo.
Ce dernier qui craint une crise alimentaire dans la ville de Goma signale que les dépôts des produits vivriers en provenance de MASISI sont presque vides à cause de la multiplicité des taxes et la guerre du M23 qui a presque coupé Goma de ses trois principaux axes d’approvisionnement des produits vivriers.
De ces tronçons proviennent les produits vivriers dont les haricots, la pomme de terre, la banane plantain, le maïs, la viande de bœuf et divers produits laitiers, voire des planches en provenance de PINGA indique notre source. Selon BIZIMANA un sac de haricot est passé de 80 dollars à 95 dollars, un sac des pommes se négocie à 110 dollars au lieu de 85 dollars comme auparavant et le sorgho rouge de 60 à 85 dollars.
La taxe EAD province qui jadis couté 50 dollars par camion et par course coûte actuellement 250 dollars et la plupart des produits vivriers vendus dans les dépôts de Goma proviennent du Rwanda voisin, ajoute le président de l’ADEVEVI Nord-Kivu qui est joint ici au téléphone.
Selon nos sources, les trois axes d’approvisionnement qui sont presque coupé suite à la guerre du M23 sont notamment Sake-Kilolirwe-Kitshanga-Mwesso, Sake-Mushaki- Masisi centre et Sake-Karuba-Ngungu.
Ricky OMBENI