Le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante CENI Corneille Nangaa confirme pour le 30 mars prochain la tenue des élections législatives nationales et provinciales à Beni-Ville, Beni-Territoire et la ville Butembo dans la province du Nord-Kivu et le territoire de Yumbi dans la province du Maindombe.
Il l’a dit à son arrivée à Goma ce vendredi 22 février 2019 conduisant une mission technique d’évaluation et de préparation de ces élections.
A cette occasion, Corneille Nangaa a félicité les équipes de riposte contre la maladie à virus Ébola pour les efforts fournis et qui ont permis de réduire tant soit peu sa dangerosité.
Il précise également que la situation sécuritaire est en train d’être stabilisée à Yumbi et une autre équipe de la CENI s’y est rendue pour évaluer les conditions d’organisation des élections dans cette partie de la République.
« le principe a été levé depuis l’année passée. Autant les congolais ont voté sur l’ensemble du territoire national, autant les compatriotes de Beni, Butembo mais aussi de Yumbi vont devoir voter et nous avons jusque-là fixé la date au 31 mars. Je suis à Goma, je conduis une équipe politique et technique pour évaluer… nous allons nous rendre à Beni et à Butembo pour évaluer les aspects surtout techniques notamment la préparation des machines à voter, comment on va déployer, ceux qui étaient déjà recrutés comment on va les former, actualiser ce qui avait déjà eu comme formation et faire en sorte que le 31, nous ayons les élections à Beni, à Butembo et à Yumbi. La même équipe a été envoyée à Yumbi pour ce qui concerne la province du Maindombe et à notre retour, nous allons faire en sorte que nous mettions le tout en marche pour que nous ayons les élections le 31 mars », rassure Corneille Nangaa.
Pour rappel, la Commission Electorale Nationale Indépendante avait reporté les élections pour le territoire et la ville de Beni ainsi que la ville de Butembo au Nord-Kivu évoquant les raisons liées à la maladie à virus Ebola. Pour le cas de Yumbi dans la province du Maindombe, le CENI avait avancé les raisons sécuritaires.