Toutes les conditions et éléments nécessaires sont réunies pour que les victimes du génocide commis en RDC soient rétablies dans leurs droits.
Il s’agit notamment des documents qui retracent tous ces crimes avec leurs auteurs tels que la Rapport Mapping ainsi que les textes de lois à l’instar de celle récemment adoptée au sujet des réparations.
A l’étape actuelle, seule la volonté manque dans le chef des politiques et personnes censées assurer le suivi de ce dossier afin que son exécution soit effective.
Ce message a été lancé lors du deuil symbolique organisé jeudi 3 août 2023 par le bureau de coordination de la Société civile pour rendre hommage aux victimes du génocide Congolais.
Réunis autour du feu devant le bureau de coordination de la société civile, des militants des mouvements citoyens tels que ceux de la Lucha, les organisations membres et certains acteurs politiques exprimant leur regret et volonté de justice à travers des chansons.
Un seul message, voir la justice être rendue aux millions de congolais victimes des guerres. Pour la vice-présidente du bureau de coordination de la société civile du sud Kivu Nene Bintu, il est important que le sud Kivu hausse la voix cat c’est l’une des provinces victimes.
En plus du devoir de mémoire, cette journée doit interpeller tous congolais car, argumente-t-elle, il est inadmissible que la communauté internationale reste silencieuse là où il y a eu plus de 12 millions de morts
Le coordinateur de la coalition congolaise pour la justice transitionnelle Raphael WAKENGE rappelle que toutes les preuves sont réunies pour rendre justice aux victimes.
Il plaide pour la mise en place d’une politique qui mettra les victimes au centre des préoccupations.
Vous allez vous rappelez que le génocide en RDC date de 1996. En 2022, le président Tshisekedi a déclaré la journée du 2 Aout réservée aux victimes de ce génocide.