L’Union pour la Nation Congolaise (UNC) se joint à la marche du 31 décembre 2017 initiée par le Comité laïc de Coordination des chrétiens catholiques.
« L’UNC enjoint donc à tous ses membres et invite toutes les personnes éprises de paix et de justice à travers toutes les provinces de la RDC à se lever et à marcher le 31 décembre pour libérer l’avenir et faire de notre pays une terre de paix, de dignité, d’hospitalité et de progrès pour tous », fait savoir Vital Kamerhe dans un communiqué.
Au sud kivu la mobilisation a commencé. Le chargé de la mobilisation à l’UNC fédération du Sud Kivu demande à tout les militants et militantes de venir nombreux pour se joindre à d’autres forces politiques du pays pour exiger l’alternance.
« Les militants et autres manifestants vont se retrouver à la troisième messe à la cathédrale notre dame de la paix Bukavu avant la marche qui partira de la SONAS sur l’avenue Emery Patrice Lumumba. Les responsables de l’UNC dans le territoire doivent prendre des dispositions pour la tenue des manifestations du genre dans leurs entités », ajoute Amato.
Plusieurs autres regroupements politiques se sont également alignés derrière cette initiative. Il y a notamment le MLC et le Front pour la Libération du Congo et le G7, regroupement politique autour de Moïse Katumbi.
«Le G7 souscrit intégralement à l’appel citoyen à manifester pacifiquement le dimanche 31 décembre 2017 lancé par le Comité Laïc de Coordination (CLC). Le G7 demande au peuple congolais, particulièrement à tous les membres des partis du G7 de participer massivement aux marches pacifiques programmées en vue de réclamer l’application intégrale et de bonne foi de l’accord politique global et intégral du 31 décembre 2016 pour la tenue effective des élections libres transparentes, inclusives et crédibles au courant de l’année 2018 en RDC », disait la plateforme dans un communiqué publié ce mardi 26 décembre 2017.
Pour rappel, le Comité Laïc de Coordination de l’église catholique a appelé à une marche pacifique pour « libérer l’avenir et faire du pays une terre de paix, de dignité, d’hospitalité de progrès pour tous ».
« Ensemble, comme le 16 février 1992, unissons nos efforts et nos forces pour dire non à cet esclavagisme imposé par l’oligarchie au pouvoir. Nous disons non à la situation actuelle, en attendant de le faire de manière plus décisive dans les urnes en 2018. Nous disons trois fois : non à la confiscation de la démocratie par une poignée d’individus; non au silence coupable et cynique des dirigeants face à la misère généralisée de la population alors que les richesses nationales continuent à être pillées et dilapidées. Non aux massacres des compatriotes du Kivu, du Kasaï et du Tanganyika. Non aux viols de nos mères, de nos sœurs et de nos filles. Non à l’utilisation des groupes armés pour terroriser et massacrer les populations. Non à la répression aveugle des manifestations pacifiques », disent-ils dans un communiqué.