22 cas d’atteintes à la liberté de la presse ont été documentés depuis janvier 2024 à l’Est de la République Démocratique du Congo par l’organisation Partenariat pour la Protection Intégrée PPI.
Ces chiffres ont été livrés par Jonathan MAGOMA, Directeur des Programmes de PPI en RDC au cours d’une conférence de presse tenue à son Bureau situé sur avenue KALEHE en commune d’Ibanda.
Aucun journaliste n’est en détention présentement dans la partie Est du pays, se réjouit PPI, qui note cependant des dossiers ouverts en justice contre 3 professionnels des medias au Sud-Kivu dont un comparait déjà devant le tribunal de grande instance de Bukavu et deux encore au parquet général.
Après cet état des lieux de la situation de la liberté de la presse à l’Est du Pays, PPI plaide pour l’encadrement des journalistes déplacés de l’Ituri et du Nord-Kivu où sévissent les groupes armés et les terroristes du M23.
Cette organisation recommande la vulgarisation de l’ordonnance-loi sur l’exercice de la liberté de la presse et celle portant sur le code du numérique tout en planifiant des actions de plaidoyer à mener pour la protection des professionnels des médias en cette période critique à l’Est de la RDC.
Précisons que cette conférence de presse a été organisée par PPI avec l’appui technique d’Internews dans le cadre du projet « Protéger la liberté d’informer en République Démocratique du Congo PROLIR fiancé par la coopération Suisse à travers le Programme Media Sector Developement Activity MSDA.
Par Omeur Mudekereza