La RDC et le Rwanda devront travailler ensemble dans un mécanisme conjoint pour promouvoir la stabilité et la sécurité dans leurs pays respectifs et dans toute la région des Grands Lacs.
Cette obligation est prévue dans l’accord signé entre les deux pays le 27 juin dernier à Washington au Etats Unis.
Radio Maendeleo s’est procurée une copie de cet accord et se focalise ce jour sur le point 3 qui consacre le mécanisme conjoint de coordination de la sécurité.
A ce sujet, les parties travaillent ensemble et avec les partenaires régionaux et internationaux pour promouvoir la stabilité, la sécurité et le développement de la région reconnaissant que la paix et la prospérité sont interdépendantes.
La RDC et le Rwanda conviennent de lancer, dans un délai de 30 jours à compter de l’entrée en vigueur du présent accord un mécanisme conjoint de coordination de la sécurité, précise le texte.
Ce mécanisme est régi par des principes qui sont opposables à toutes les parties.
Au chapitre des principes, selon l’accord, il est prévu la fin irréversible et vérifiable du soutien de l’Etat aux FDLR et aux groupes armés associés, et l’interdiction totale de tout soutien matériel, logistique, financier ou autre qu’il soit national ou étranger à ces derniers.
Par ailleurs, les parties s’engagent à identifier, évaluer, localiser et neutraliser les FDLR, conformément aux dispositions pertinentes du plan harmonisé de neutralisation et de désengagement des forces, levée des mesures défensives par le Rwanda CONOPS du 31 octobre 2024 découlant du processus de Luanda.
La RDC et le Rwanda s’engagent aussi à s’appuyer sur les accords de coopération bilatérale en matière de sécurité déjà couronnés de succès dans le cadre desquels les opérations sont ciblées, ponctuelles et ciblées sur une menace spécifique.
Enfin, le dernier principe est la protection des civils et le respect du droit international humanitaire qui est une obligation pour les parties.
Il sied de rappeler que la signature de l’accord a impliqué les ministres des affaires étrangères du Rwanda et de la RDC en présence du président des Etats Unis Donald Trump qui a insisté sur le suivi de l’exécution du contenu du texte.