Les leaders de l’opposition congolaises ont posé un certain nombre de préalables, huit au total pour des élections crédibles et apaisées en République Démocratique du Congo le dimanche 23 décembre 2018.
Dans un communiqué sanctionnant leur rencontre de Mecredi 13 Septembre à Bruxelles, Vital Kamerhe, Jean Pierre Bemba, Félix Tshisekedi, Moise Katumbi, Adolphe Muzito et Antipas Mbusa Nyamwisi rejettent totalement la machine à voter comme premier
Ils indiquent dans leur communiqué que l’utilisation de la machine à voter viole la loi électorale. Ces leaders de l’opposition optent, par ailleurs, pour le nettoyage du fichier électoral afin d’identifier et d’extraire les plus ou moins dix millions d’électeurs enrôlés sans empruntes digitales.
Dans leur communiqué, ces opposent exigent la mise en œuvre immédiate des mesures de décrispation politique conformément aux dispositions de l’Accord de la Saint Sylvestre.
Ils parlent notamment de la libération de prisonniers politiques, le retour des personnalités politiques exilées, notamment les cas emblématiques, la réouverture des médias et l’accès aux médias publics, la liberté de manifestation et la fin des tracasseries administratives contre les opposants.
Les signataires de ce communiqué parlent aussi de la participation effective des candidats exclus ou invalidés pour des raisons politiques afin d’assurer la tenue des d’élections inclusives et impérative. Les opposants exigent aussi l’accréditation et le déploiement des observateurs des instances internationales, les Nations Unies, Union Européenne, la SADC et l’OIF ainsi que d’autres.
Et pour l’organisation des élections inclusives dans la paix, les opposants dans leur communiqué plaident pour l’assistance de la communauté internationale, à savoir les Nations Unies, l’Union Européenne et l’Union Africaine et le CIRGL, sur le plan politique, financier et matériel pour organiser des élections inclusives dans la paix.
Dans ce communiqué, les opposants plaident également pour le déploiement d’une force régionale de la SADC pour sécuriser le processus électoral, les candidats et la population.
On note également la demande, par les opposants, de la participation effective de la MONUSCO au processus électoral pour le transport du matériel et la logistique ainsi que la restructuration et l’audit de la CENI conformément au prescrit de l’accord de la Saint Sylvestre. Faute de respecter ces préalables, la CENI et le Gouvernement seront tenus responsables du chaos et des conséquences auxquelles conduira l’organisation d’une parodie d’élection.