Les enseignants des filières de santé sont encouragés à intégrer les méthodes de recherche mixtes — qualitative et quantitative — dans leurs travaux scientifiques.
Cette méthode permettra non seulement de faire une recherche rigoureuse mais aussi à aider à capitaliser les forces qui par la suite permettront de mesurer les phénomènes lors d’une recherche, les interpréter et trouver une solution.
C’est la recommandation faite par Philémon Mulongo, chef de travaux et doctorant en santé publique à l’Université de Montréal, lors d’une conférence tenue à l’Institut Supérieur des Techniques Médicales (ISTM) de Bukavu.
« Les méthodes mixtes permettent non seulement une rigueur scientifique accrue, mais aussi une meilleure compréhension des phénomènes de santé en croisant les données chiffrées et les expériences vécues », a expliqué Philémon Mulongo.
Il insiste sur la complémentarité entre ces deux approches qui, selon lui, renforcent la validité des résultats et facilitent l’élaboration de solutions adaptées.
Selon le chercheur, la recherche scientifique reste encore fragile en République Démocratique du Congo et dans la région des Grands Lacs. D’où l’importance, selon lui, d’organiser davantage d’activités scientifiques pour stimuler le partage d’expériences et renforcer les compétences locales.
La conférence s’est tenue dans l’enceinte de l’ISTM/Bukavu, sur la colline de Karhale, dans la commune de Kadutu.
Par Hélène Bujiriri