Le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso s’est exprimé sur les contraintes évoquées par la commission électorale nationale indépendante CENI dans sa feuille de route en prélude des élections de décembre 2023. Le président de l’Assemblée nationale a plaidé dans son discours à l’ouverture de la session de mars, pour l’adoption d’une loi électorale qui va promouvoir la transparence et l’inclusivité lors des élections. Il l’a dit à l’ouverture de la session ce mardi 15 mars 2022.
S’agissant des contraintes légales et sécuritaires, il a rassuré qu’elles seront abordées au cours de cette nouvelle session parlementaire de mars.
Pour MBOSO, ce débat risque de s’inviter à l’Assemblée nationale où seront examinées au cours de cette session d’une part la proposition de loi modifiant et complétant la loi électorale et d’autres part le rapport annuel de la commission électorale nationale indépendante en application de l’article 28 de sa loi organique.
Il a invité les institutions de la République et d’autres structures à respecter l’indépendance de la commission électorale nationale indépendante.
A l’ouverture de la session à la chambre basse du parlement par contre, le président du Sénat Modeste BAHATI LUKWEBO a indiqué que c’est une session législative consacrée notamment au contrôle du gouvernement.
A ce sujet, Lukwebo a appelé le gouvernement à l’orthodoxie financière et à tenir compte des conditions de vie de la population dans l’exécution du budget.
Dans son propos, le président du sénat indique que “l’adoption du budget ne doit plus être une simple formalité ou un rituel annuel des bonnes intentions, sans impact réel sur le quotidien de nos concitoyens, mais plutôt l’expression de leur attente dans leur train de vie”.
Ricky OMBENI