DEPLACES KALEHE JP FR MARDI LE 11 FEVRIER 2025
Plus de 1000 familles des déplacés fuyant les affrontements entre les FARDC et les rebelles du M23 à GOMA au Nord-Kivu et à MINOVA au Sud-Kivu sont déjà enregistrés dans le groupement de KALONGE en territoire de KALEHE.
L’alerte est de la société civile du milieu dans un entretien avec Radio Maendeleo Mardi 11 Février 2025.
Parmi ces déplacés, figurent également ceux qui viennent de KAVUMU et MITI en territoire de KABARE ainsi que BUNYAKIRI et BITALE en territoire de KALEHE.
A ce jour, poursuit la société civile sous noyau de KALONGE, ces déplacés vivent certains dans des familles d’accueil à CIFUNZI CENTRE, à BUMOGA et d’autres à RAMBO mais dans des conditions difficiles sans aucune assistance.
Plusieurs d’entre eux vivent dans des écoles et des églises alors que ceux n’ont aucune possibilité passent la nuit à la belle étoile exposés aux intempéries, explique la société civile locale.
En plus du manque d’abris, de la nourriture et des médicaments, ces déplacés n’ont pas accès à l’eau potable, ce qui pourrait occasionner des maladies si rien n’est fait dans l’urgence, alerte le président de la société civile sous noyau de KALONGE Erick MAKUSUDI qui appelle les autorités et les organisations humanitaires à leur apporter une assistance.
Et dans une note de plaidoyer conjoint, la société civile de Kalehe en collaboration avec d’autres structures plaide pour l’implication des autorités à tous les niveaux pour stopper cette guerre qui comporte plusieurs conséquences.
Ces structures plaident pour les abris d’urgence en faveur des déplacés, assurer la distribution de la nourriture et de l’eau potable, renforcer les structures sanitaires pour mieux prendre en charge la population sinistrée galopante et aux FARDC de jouer réellement leur rôle de protection des populations civiles.
Par Alain Kabika