Les réfugiés congolais exilés à RUGOMBO en province de Cibitoke au Burundi, font face à une situation humanitaire précaire depuis leur arrivée en date du 15 février dernier.
Sans assistance humanitaire, surtout les enfants, les femmes enceintes et allaitantes sont les plus victimes.
A en croire Mibanda Shingire Mika l’un d’eux contacté par Radio Maendeleo le vendredi 21 mars 2025, pendant qu’ils attendaient le rétablissement de la situation sécuritaire dans leurs villages ils sont contraint d’être transférés dans le camp des réfugiés de Rutana, à plus de cent km de la frontière avec la RDC.
Après le passage du gouverneur de la dite province le mardi dernier, la police est venu encerclée le camp de transit au terrain de foot le vendredi 21 mars et exiger à tout réfugié de plier bagage pour s’installer dans le camp leur réservé à Rutana.
Exposés à la merci des intempéries, ces réfugiés congolais, sollicitaient sans succès la réouverture du piste sur la Ruzizi pour regagner la RDC malgré que la situation sécuritaire reste moins rassurante dans la zone, se posent des questions sur ce qui motive cette décision reconnaissant qu’en droit humanitaire international le réfugié a plein droit soit d’aller dans un camp de transit ou de retourner dans son pays d’origine sans en être contraint, pourvu qu’il respecte les normes.
Notre source met la communauté internationale en témoin du calvaire que traversent les Congolais dans cette partie.