4 Mai 2023-4mai 2024, cela fera exactement une année depuis que plus de 500 personnes ont péri et d’autres disparues dans des inondations des rivières dans les villages de Bushushu et Nyamukubi, chefferie de Buhavu en territoire de Kabare au Sud-Kivu.
Le village de Bushushu qui compte plus de 500 ménages avait alors été totalement ravagé au même titre que Nyamukubi qui en compte plus 700. A Nyamukubi, des écoles, un centre de santé, la salle polyvalente et le marché avaient été complètement détruits.
Une année plus tard, les victimes évaluées à plus de deux mille neuf cents ménages qui sont localisés dans six sites d’accueil, explique l’administrateur du territoire de Kalehe Me Thomas Bakenga, dans un entretien vendredi 3 mai 2024 avec Radio Maendeleo.
Il s’agit Lwako où l’on retrouve 249 ménages sinistrés, Mushonezo avec 875, Katashola avec 987, Amani avec 271 ainsi que Kasirusiru 1 et 2 avec respectivement 272 et 280 ménages sinistrés.
Me Thomas Bakenga parle des besoins en abris dans certains sites comme Katashola et Kasirusiru, les besoins d’accès à l’eau potable, l’accessibilité à certains sites et des maladies suivies des cas de décès surtout pour ce qui est des enfants.
Au sujet du reboisement de l’espace où ces inondations avaient été signalées, l’administrateur du territoire de Kalehe parle des efforts encore à fournir surtout pour ne pas faire penser aux sinistrés qu’ils peuvent encore y retourner.
Il propose des aménagements des marchés dans certains de ces sites pour assurer la durabilité et demande aux sinistrés en difficulté de se joindre à leurs pairs de Lwako et Mushonezo où il y a encore un peu d’espace.
Pour cette première année, Me Thomas Bakenga annonce la tenue des cultes de commémoration sont prévues. Sur plan officiel, cela va se tenir à l’Ecole Primaire de Kannyunyi à Bushushu en présence des autorités.
En plus de la messe d’action de grâce, il est prévu la pose de la première pierre au lieu d’inhumation des victimes en prélude la construction d’un mémorial, conclut l’administrateur du territoire de Kalehe.
Par Etienne Mulindwa