Les députés provinciaux ont adopté mardi 13 avril 2021 le calendrier des travaux de la session ordinaire de mars 2021. C’était à l’issu d’une séance plénière tenue ce mardi 13 avril 2021 dans la salle de l’hémicycle provincial.
Plusieurs questions d’ordre social figurent sur ce calendrier. C’est notamment la problématique de l’extension de la ville de Bukavu, l’état de lieux des villes et communes nouvelles créées et le contrôle parlementaire entre autres sur gestion administrative et financière du gouvernement provincial.
Dans cette session, il sera aussi question d’examiner et d’adopter la synthèse des rapports des vacances parlementaires, l’examen de l’édit portant modification de celui portant création de la DPMER ainsi que la révision du règlement intérieur de l’Assemblée provinciale.
Au sujet de la motion initiée contre le Gouverneur de la province ainsi que de la pétition contre le bureau définitif de l’Assemblée provinciale, son Rapporteur Amani Kamanda Jacques indique que ces questions pourraient être traitées pendant le cours de la session.
Notons que certains élus provinciaux ont exigé une enquête sur les maisons et parcelles de l’État en province. Cela est consécutif à plusieurs alertes sur des cas des présumés spoliations de ces parcelles et maisons.
Signalons qu’il s’agit de la première plénière qui se tient depuis la semaine dernière qui s’est révélée agitée à l’Assemblée Provinciale. En effet, alors que le directeur de l’administration de cette institution avait convoqué une plénière pour installer le bureau d’âges Mardi 4 Avril, le bureau définitif a quant à lui convoqué une nouvelle plénière le vendredi 7 Avril.
Les deux plénières ayant échoué dans un contexte de crise qui avait déjà divisé les députés provinciaux en 3 camps, des tractations ont été organisé à différents niveaux afin que les élus provinciaux trouvent un terrain d’entente.
Avec l’organisation et la réussite de la plénière de ce mardi 13 avril 2021, tout porte à croire que les uns et les autres auraient mis de côté leurs différends, du moins pour l’instant.