Peu de malades arrivent aujourd’hui à honorer leurs factures après avoir recouvré la santé.
Certains arrivent à rester 2 à 6 mois de plus dans les institutions sanitaires et d’autres parviennent à s’évader sans payer les frais des soins de santé.
Constat de radio Maendeleo lundi 11 février au cours d’une descente effectuée à l’hôpital général de kadutu à l’occasion de la journée mondiale des malades.
Selon le constat fait par votre radio à l’hôpital général de Kadutu, certains malades sont toujours dans cette institution 2 mois après avoir recouvré la santé, d’autres 4 mois voir 6 mois, faute de moyens financiers pour honorer leurs factures.
Approchez, certains patients qui restent long temps dans cet hôpital après avoir recouvré la santé, indiquent qu’ils vivent dans des conditions difficiles.
Ceci parce qu’ils n’ont pas la possibilité d’honorer leurs factures, ils manquent d’assistance, d’autres mangent difficilement et d’autres encore retombent malades suite à cette situation.
« …depuis que je suis venue avec le malade ici, il a été pris en charge, il est déjà guéri, la sortie a été autorisée mais je n’ai pas le moyen pour payer les frais de soins. Je n’ai pas d’aide, je n’ai pas de mari, je ne sais pas à quel saint se vouer. Je manque tout, c’est pour cette raison que je suis encore avec mon enfant à l’hôpital… » Explique une femme qui a 3 mois de plus dans cette structure sanitaire après que son enfant ai recouvré la santé.
Les patients en difficulté financière sollicitent l’aide des personnes de bonne volonté afin qu’elles honorent leurs factures.
Contacté, le médecin chef de staff à l’hôpital général de KADUTU, le docteur Bertin RWANKUBA fait savoir que son institution enregistre beaucoup des cas des patients qui n’arrivent pas à honorer leurs factures.
C’est souvent pour les malades qui ont subies une opération chirurgicale et ceux de la pédiatrie à en croire notre source. Le docteur Bertin RWANKUBA précise que certains malades parviennent à s’échapper suite à cette situation.
Il renseigne que certains retombent dans l’état de maladie et l’hôpital se retrouve dans l’obligation de les soigner encore. Une situation qui ne favorise pas le bon fonctionnement de cette institution sanitaire publique car l’hôpital peut se retrouver dans la difficulté de se ravitailler en médicament ou de payer son personnel.
Le médecin chef de staff à l’hôpital général de Kadutu, le docteur Bertin RWANKUBA demande au gouvernement de prévoir un budget de subvention à la santé. Ce qui pourra réduire le coût des soins à la bourse des gagne-petit.
Noter que le monde célèbre le 11 février de chaque année, la journée des malades. Une journée qui nous invite à la solidarité avec les personnes qui, autour de nous, expérimentent la dure réalité de la maladie et de la souffrance.