Les femmes candidates à différents niveaux se disent prêtes à affronter les élections générales prévues en décembre prochain en République démocratique du Congo.
Elles viennent d’être formées sur comment mobiliser l’électorat en leur faveur surtout au niveau de la députation provinciale, nationale et au niveau local.
C’est à l’issue d’une formation de deux jours organisée à leur attention par l’Action pour le Développement des Milieux Ruraux ADMER en sigle, à travers son projet « Élections » financé par l’ONG Belge 11.11.11 et protection internationale.
Tout en reconnaissant les défis sur le terrain lors de la campagne électorale, Adeline Munyerenkana, candidate député nationale pour le compte de l’ANCE, Alliance des Nationalistes pour un Congo Émergent, estime que le score de la femme sera amélioré à travers ces élections.
« nous avons été outillées pendant deux jours et nous sommes ravies des stratégies sur comment nous devons mener notre campagne électorale et c’est la phase maintenant d’application », indique Munyerenkana
« on nous a montré qu’il faut aller sur le terrain en maîtrisant le projet de société du parti. Avant, on avait même du mal à nous exprimer devant une foule, mais c’est déjà possible après ce coaching. Nous sommes prêtes à relever le défi et faire mieux là où les hommes ont échoué », a pour sa part laissé entendre, Déborah Cibalonza candidate député provincial a Bukavu pour le compte du FPCN, Front pour un Congo Nouveau.
Au nom de ADMER, son point focal au projet « Elections » Diane Cikwananzi a, pour sa part, annoncé que son organisation a fait sa part. Il appartient maintenant aux candidates de se lancer sur le terrain tout en espérant que ces femmes seront à mesure de faire face à l’environnement politique qui du reste ne pas facile en sa faveur.