La coupure de la communication entre la ville de Bukavu et la ville d’Uvira ainsi que le territoire de Fizi a provoqué un impact négatif sur la vie des habitants de Fizi particulièrement sur le plan sanitaire.
Alors que le territoire fait face à plusieurs épidémies et autres maladies, les structures sanitaires font aujourd’hui face à un manque criant d’intrants pour la prise en charge des malades et faire face aux épidémies.
C’est qu’indique Me Jacques Alimasi, président de la société civile de Fizi dans un entretien avec Radio Maendeleo mercredi 6 août 2025.
Celui-ci indique que depuis que la ville de Bukavu est tombée entre les mains de l’AFC/M23 en février dernier, les structures médicales ne sont plus suffisamment approvisionnées.
L’insuffisance dans la prise en charge des malades entraine l’élévation du taux de mortalité au sein de la population. Me Jacques Alimasi ajoute que cela s’est également accentué avec la coupure de certains financements à l’instar de celui de l’USAID dont bénéficiaient plusieurs organisations qui intervenaient dans cette partie du Sud-Kivu.
Tout en saluant les quelques organisations qui semblent intervenir, il regrette de voir que d’autres ont peur de s’y rendre de peur d’être considéré comme espion ou du moins collaborateur d’un ou d’un autre camp.
Précisons qu’à ce jour également, il est quasiment impossible d’effectuer des mouvements sécurisés entre Uvira et Fizi par voie routière vu que les eaux du Lac-Tanganyika ont envahi une bonne partie de la chaussé au niveau des escarpements de Luhanga et vers l’endroit dit Munene.
Par Etienne Mulindwa