La société civile du Sud-Kivu appelle les autorités du pays et de la province à définir dans l’urgence les mesures d’accompagnement des décisions annoncées par le chef de l’Etat Félix Tshisekedi.
Ceci pour une meilleure protection de la population contre la pandémie du Coronavirus et ses conséquences économiques.
La présidente intérimaire du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu Marie Migani Binti Muganza l’a dit ce lundi 23 mars 2020 lors d’une adresse à la presse locale.
Elle précise que les mesures du chef de l’Etat sont bonnes mais plusieurs congolais seront obligés de passer outre ces mesures car ils n’ont pas des moyens pour leur approvisionnement en vivres.
Marie Migani souligne que faute des moyens d’accompagnement, les mesures arrêtées par le chef de l’Etat risquent d’empirer la situation.
« Pertinentes soient-elles, les mesures du chef de l’Etat risquent d’empirer la situation déjà difficile du congolais à la faible capacité du pouvoir d’achat, vivant au quotidien et presque à la cueillette faute de mesures d’accompagnement. Car, bien que bonnes, les congolais moyens n’étant pas en mesure de s’approvisionner en grande quantité de vivre seront obligés de passer outre ces mesures pourtant importantes pour leur survie et celle de leurs familles, en quête du pain quotidien. Considérant alors que le risque de mourir de faim est imminent avant que celui du fameux Covid-19 n’arrive, la société civile du Sud-Kivu appelle les autorités à la définition urgente des mesures d’accompagnement », a-t-elle déclaré.
La présidente de la société civile du Sud-Kivu appelle cependant la population à la vigilance et au respect des mesures d’hygiènes pour prévenir la proportion de la pandémie du Covid-19.
Par ailleurs, elle a profité de cette occasion pour annoncer que les préparatifs des élections des membres du bureau de coordination vont commencer très prochainement car le mandat du bureau actuel prend fin 23 juin 2020.
Déogratias Cubaka