Amener les autorités administratives, législatives et judiciaires provinciales à s’impliquer dans la suppression des frais illégaux de justices exigés aux survivantes des violences sexuelles et celles basées sur le genre.
C’est l’un des objectifs des assises de deux jours organisées par le Réseau Associatif pour la Psychologie Intégral RAPI en consortium avec d’autres organisations de la société civile.
L’un de membres de la coordination provinciale de plaidoyer sur le frais illégaux Venantie Bisimwa explique que les survivantes des violences sexuelles et basées sur le genre n’accèdent pas facilement à la justice à cause des frais multiples et dont le taux varie d’une juridiction à une autre et même d’une entité à une autre.
Parmi ces frais on peut citer les frais de transport, le frais d’ouverture du dossier, frais d’enrôlement au greffe et frais liés à tous les exploits de justice. Venantie Bisimwa pense que pour mieux lutter contre l’impunité des actes de violences sexuelles et celles basées sur le genre, tous ces frais devraient être supprimées.
Le ministre provincial de la justice Jospin BITAFWANWA qui a ouvert ses assises remercie ces organisations qui luttent pour la suppression de ces frais illégaux exigé aux survivantes sexuelles à la justice.
Pour lui il est grand temps de conjuguer les efforts pour que ces victimes de violences sexuelles accèdent sans tracasserie à la justice.
Signalons que cet atelier de plaidoyer réunit les avocats, les juristes et les députés provinciaux afin qu’ils prennent des engagements sur cette problématique.