Plusieurs personnes trainent dans les hôpitaux et autres structures de santé dans la province du Sud-Kivu pour non-paiement des factures après la période de leur hospitalisation
Ce constat est perceptible dans les structures sanitaires des milieux urbains et ruraux.
Certaines personnes sont admises pour des interventions chirurgicales ou des maladies dont le traitement nécessite un bref séjour dans les hôpitaux mais elles y passent plusieurs mois voire même des années par défaut de paiement.
C’est également le cas pour plusieurs femmes vulnérables qui restent dans les hôpitaux pour des traitements post accouchement et qui voient leurs enfants grandir et adopter les structures de santé comme leurs milieux de vie naturelle, leurs parents ayant été dans l’incapacité d’honorer les factures d’hospitalisation.
Dans certaines structures, les conditions de leur hébergement sont déplorables car elles sont obligées de céder leurs lits aux personnes qui suivent encore le traitement.
Dans ce contexte, des femmes sont obligées de dormir au sol dans les salles communes ou dans les couloirs des hôpitaux.
Dans d’autres structures, les parents des malades guéris ou les guéris eux-mêmes sont parfois autorisés à sortir la journée pour travailler et revenir le soir, une façon de leur donner la possibilité de payer petit à petit leurs factures. D’autres sont soumis à des travaux au profit de ces structures médicales en compensation des factures dues.
En plus de l’intervention du ministère en charge des affaires sociales et humanitaires, ces personnes plaident pour une chaîne de solidarité en leur faveur dans tous les hôpitaux de la province du Sud-Kivu.
Par Expedit Kyalu