Des cas des viols et violences sexuelles à l’endroit des femmes sont enregistrés actuellement en province du Sud Kivu suite aux affrontements entre les Forces Armées de la RDC soutenues par les Wazalendos et le M23 soutenu par le Rwanda.
C’est ce que rapporte la composante femme de la société civile du Sud Kivu dans une déclaration rendue publique le jeudi 13 février dans la ville de Bukavu, chef-lieu du Sud Kivu.
Dans cette dernière, la composante femme rappelle que le viol ne doit pas être utilisé comme arme de guerre et le corps de la femme ne doit pas être utilisé comme champs de bataille.
La composante femme de la société civile déplore le viol à l’endroit des femmes. Elle regrette de constater que d’autres femmes sont tuées et subissent des extorsions surtout sur l’axe allant de Minova jusqu’à Bukavu en passant par Nyabibwe,Kalehe Centre ,Kabamba et Kavumu.
Cet état des choses expose les femmes aux maladies sexuellement transmissibles déplore la composante femme de la société civile du Sud Kivu.
Depuis le mois de janvier, la composante femme de la société civile a répertorié plus de 12 cas de jeunes filles de moins de 18 ans qui ont été violées, violentées et humiliées par les combattants belligérants.
Parmi ces cas figure celui d’une jeune fille de 16 ans qui a reçu une balle après avoir résisté à ces bourreaux dont la tendance était de la violer.
Ecoutez un extrait de cette déclaration lue par la modératrice adjointe de la composante femme de la société civile, Anne Mushigo qui exige la prise ne charge holistique à l’endroit des victimes de ces affrontements .
Il sied de rappeler que cette déclaration rime avec une série des dénonciations des victimes des violences sexuelles dues aux conflits armés.
Dans des émissions telles que l’autre profil de la femme, certaines femmes ont dénoncé à cœur ouvert les atrocités qu’elles subissent de la part d’hommes armés et des particuliers.
Par Mapendo Linda