La plupart des femmes rurales sont victimes de violences basées sur le genre, ces dernières subissent des maltraitances et sont soumises à des corvées.
A la base, le versement de la dot dans la famille de la jeune épouse considéré comme un rachat de la jeune fille.
Révélation du coordonnateur de l’association pour la survie de l’héritage culturelle de peuple autochtone ASHAPAN en sigle Michel Ndahashuba au cour d’un entretien avec radio maendeleo en marge de la célébration de la journée internationale de la femme rurale célébré le 15 octobre 2021.
Michel Ndahashuba ajoute que son organisation reçoit de plaintes des femmes victimes des violences de tout genre du fait qu’elles ont été dotées, certaines sont soumises à des corvée, d’autres à de maltraitance par la belle famille d’autre encore sont victime de violence sexuelle, car considère comme un bien privé du mari et qu’il peut gérer comme il veut.
Une situation qui est à la base de frustration et des traumatismes chez certaines femmes rurales qui plus tard dans la vie développent certaines maladies
C’est pourquoi il demande la communauté et les organisations de défense de droit de la femme de s’impliquer d’avantage dans la promotion de la dignité humaine de la femme rurale
Notre ajoute que la dote doit garder son sens de cadeau et ne doit pas être considérée comme rachat d’une personne
Il ajoute que son organisation vient de mettre en place un mouvement nationale pour la non tarification de la dot, ce mouvement vise à sensibiliser les parents à ne pas tarifier la dot. Il appelle d’autre personne à se joindre à eux dans ce mouvement.
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